Deux mille vingt... et un : 2021
Il y a un an, on se souhaitait tous une bonne année... on ne peut pas dire que ce fut tout à fait le cas. Bien sûr, on peut se souvenir de choses positives, heureuses. Mais dans l’ensemble, il n’est pas sûr que l’on se rappelle de 2020 comme d’une « bonne » année. Alors, évidemment, au début de 2021, on a le droit d’être un peu hésitants dans nos souhaits, sachant que l’épidémie corona est loin d’être terminée. Et que les autres épidémies pourraient bien en être amplifiées : l’épidémie de la faim par exemple, dans bien des endroits du monde. Et plus près de nous, épidémie du chômage, des difficultés économiques, etc... il y a bien des raisons d’être démoralisés. Dans cette traversée compliquée, un message a été entendu à Noël : un sauveur nous est né ! Il n’est pas venu résoudre tous nos problèmes d’un coup de baguette magique, mais nous rejoindre là où nous sommes, dans nos bonheurs ou dans nos angoisses. Il est né au milieu des plus pauvres, sa parole et ses gestes ont été en premier pour les souffrants, les rejetés, les exclus... par amour pour tous les hommes, jusqu’au don total de sa vie sur la croix. Il est venu nous rendre l’espérance, qui traverse toutes les situations. Et il est venu nous donner son Esprit, celui qui nous relève à chaque chute, et nous rend spirituels : priants, consolants, écoutants, soignants, sensibles, curieux, imaginatifs, créatifs, joyeux, silencieux, riants (surtout de nous mêmes)... on pourrait se souhaiter une année pleine d’Esprit ! D. Archambaud, curé
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